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le silence, ça se brise. [ 16/07 · 01h12 ]

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Aurane Pau
Aurane Pau
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le silence, ça se brise. [ 16/07 · 01h12 ] Vide
MessageSujet: le silence, ça se brise. [ 16/07 · 01h12 ] le silence, ça se brise. [ 16/07 · 01h12 ] EmptyVen 16 Juil - 3:38

    Le prime m’avait semblé interminable tant que les résultats n’avaient pas été annoncés. Il avait fallu retrouver le dehors, la lumière, le bruit, et j’avais l’impression d’être comme cette femme enfermée dans sa grotte, prête à devenir folle en retrouvant l’extérieur. Les flashs avaient entaché ma vue, les cris fait vriller mes tympans. Et puis il avait directement fallu retourner sous l’œil des caméras. Nous avions effleuré la liberté, et le décompte vers notre lancement en pleine nature était dorénavant lancé. Mes yeux avaient effleuré ceux qui faisaient partie intégrante de ma vie réelle, ceux que je retrouverais, ces décors qui m’avaient tant manqué, laissant le goût âpre de l’insécurité, la crainte de mal faire, s’emparer de mon palais alors qu’ils étaient éloignés. J’avais bien rapidement détourné les yeux, craignant autrement de ne plus les lâcher. Les secondes entamaient dans ma tête leur chant lassant, faisant glisser ma raison sur une dangereuse pente, mon cœur tambourinait dans l’attente d’une délivrance.

    Le final était tombé. Evan remportait l’aventure, et j’avais poussé un cri de joie qui avait été étouffé par le brouhaha ambiant. En un clin d’œil, tout le monde avait surgi, bondi vers lui pour le féliciter, et je m’étais joint à la masse, ne pouvant lui offrir qu’une accolade tant la joie de tous éclatait alentour. J’avais pris le temps d’aller vers mes proches durant le reste des félicitations de rigueur, et ce contact aussi bref soit-il m’avait fait retrouvé un peu de mon aplomb. Le gong résonna à nouveau : nous allions fêter cela comme il se le devait, au Cab. Un sourire nostalgique s’installa sur mes lèvres alors que je prenais conscience, avec un retard considérable, de la fin de cette aventure qui avait marqué ces trois derniers mois. Bien sûr, j’en avais eu assez, j’avais rêvé retrouver l’extérieur, un environnement plus familier, me dérober à ces regards vicelards. Et pourtant, c’était étrange de se dire qu’on n’y remettrait plus les pieds, que tout était bel et bien terminé. Il faudrait se réadapter, et peut-être cela se révèlerait-il plus difficile que prévu. Nous avions vécu des semaines et des semaines sans réelle confrontation directe avec nous-mêmes.

    Les spots lumineux éclairaient doucement les boxes. Je m’étais immédiatement dirigée vers le bar, avant qu’il ne soit assailli, attendant que tout se tasse un peu. J’avais discuté avec Charlie, Rose, retrouvé la dynamique Juliette dont l’absence s’était hautement faite sentir après son départ. Jusqu’à ce que le grand gagnant de cette soirée, celui dont on célébrait ce soir la victoire, présente enfin un semblant de disponibilité. Je m’étais excusée auprès de mon interlocutrice pour rejoindre la table auprès de laquelle il se trouvait. Ma main s’était alors posée sur son bras, l’invitant à prendre conscience de ma présence, et une lueur de malice avait traversé mes yeux fardés.

    « Je savais que tu allais gagner… »

    J’avais laissé s’affaisser mon expression légèrement provocatrice pour retrouver un peu de mon sérieux. Une once d’attendrissement venait altérer les traits de mon visage. Je n’étais plus la camarade faisant preuve de complicité, mais l’amie qui venait sincèrement le féliciter. J’avais laissé de côté mes craintes sur sa réaction à ce sujet, que pouvaient expliquer la dernière semaine écoulée dans la maison, où nous n’avions pu nous échanger un mot, et cela en partie par ma faute. Mes bras s’étaient alors étendus pour venir entourer son cou, et un baiser avait été collé sur sa joue, avant que je ne me recule.

    « Félicitations, encore. »
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Evan Wright
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le silence, ça se brise. [ 16/07 · 01h12 ] Vide
MessageSujet: Re: le silence, ça se brise. [ 16/07 · 01h12 ] le silence, ça se brise. [ 16/07 · 01h12 ] EmptyVen 16 Juil - 5:05

Tout était passé à une vitesse folle, la sortie de la maison, le direct sur le plateau, en un rien de temps je m'étais retrouvé assailli de tous les côtés ne réalisant pas que je venais d'être proclamé vainqueur de la saison deux de Secret Story. J'étais tellement persuadé que Lou-Ann remporterait l'aventure que j'avais cru entendre son prénom au lieu du mien. C'est au moment où les candidats accouraient vers moi que je réalisais que c'étais mon prénom qu'Ethan avait prononcé quelques secondes plus tôt. A ce moment là, la pression accumulé retomba et mes yeux commencèrent à s'embrumer avec la joie que j'avais ressenti. Le discours, la remise du chèque et les accolades s'étaient enchaîné très rapidement. Je n'avais qu'une envie serrer mon bébé dans mes bras, le maigre contact que nous avions eu pendant la coupure pub avait été intense mais mon état d'esprit était différent, à présent j'avais la certitude qu'elle n'allait plus jamais manquer de rien. Les retrouvailles ne durèrent que très peu de temps, trop peu de temps à mon goût qu'un membre de la production venait déjà m'enlever à eux afin de célébrer ma victoire en compagnie des autres candidats.

La voiture qui nous conduisait au Cab essayait de se frayer un chemin afin d'éviter la horde de paparazzi qui nous poursuivaient à moto. J'étais dépassé par l'engouement que nous portait la population alors que nous n'avions rien fait que nous exhiber - peut être un peu trop pour ma part, sur une chaîne nationale. La voiture me déposa à l'entrée où une horde de fan m'attendais, je me pliais avec plaisir à l'exercice des autographes même si je trouvais ça complétement ridicule, je leur devais bien ça. La boîte de nuit n'était pas mieux puisqu'elle était aussi bondé de filles principalement, c'était un régale pour les yeux et très appréciable pour l'ego néanmoins les cris stridents devenaient presque insupportable. Par chance, un box à l'écart m'était réservé, un verre m'était même parvenu sans que j'ai besoin de lever le petit doigts, chacun venait me féliciter, certains candidats de la première saison que je n'avais vu que dernière mon écran de télévision.

L'espace se faisait mon restreint au fur et à mesure que les uns et les autres s'éloignaient, je pouvais enfin respirer, profiter d'un moment de tranquillité mais pas pour très longtemps puisque je sentis une main se poser sur mon bras, me sortant alors de mes songes. il s'agissait d'Aurane, à vrai dire je ne savais pas bien comment me comporter avec elle si bien que je mis quelque longues secondes avant de réagir. Je me levais enfin afin de l'accueillir, décidant de laisser l'épisode de la semaine dernière de coté, j'avais besoin d'entendre ses raisons et de comprendre son choix mais ce n'était ni le lieu ni le moment. Alors qu'elle affirmait qu'elle était sûr de ma victoire je me contentais de sourire, puisqu'elle passa ses bras autour de mon cou, ce qui me surpris d'abord puis la serrais à mon tour quelques secondes. Son parfum délicat vint chatouiller mes narines, ce parfum qui la caractérisait tant et qui allait certainement me manquer. Ce serait sûrement le plus dur, quitter la maison signifiait quitter les personnes avec qui nous avions passés trois moins vingt-quatre heures sur vingt-quatre allait s'avérer délicat. Aurane allait me manquer c'était certain, j'espérais la revoir, son message le laissait entendre pourtant on ne pouvait être sûr de rien.

« Merci. Et merci pour le message de soutiens je n'ai pas eu l'occasion de te le dire plus tôt ... Ça m'a beaucoup touché ... Vraiment. » Je me repris afin d'éviter de tomber dans le pathos, c'était une soirée festive et non celle où les larmes et les cris dominaient. Je lui souriais ne quittant pas ses yeux bleus captivant, j'étais apaisé et c'était comme si toutes les tensions avaient disparus instantanément, l'euphorie dans laquelle je me trouvais avait pris le dessus sur la rancœur et la douleur que j'avais pu ressentir.
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Aurane Pau
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MessageSujet: Re: le silence, ça se brise. [ 16/07 · 01h12 ] le silence, ça se brise. [ 16/07 · 01h12 ] EmptySam 17 Juil - 19:18

    A mon grand soulagement, la réaction d’Evan ne fût pas aussi sulfureuse que ce que j’avais pu craindre. La froideur attendue était remplacée par un adorable sourire, le rejet par la poursuite de l’étreinte. Je m’arrêtais un instant, alors que nos corps se séparaient, prenant enfin conscience qu’il avait peu à peu pris une place importante en moi. En trois mois ? Cela allait à l’encontre de nombre de mes principes. Et ce n’était pas forcément de bon augure. Je remarquais qu’il avait cessé de remuer les lèvres, et m’extirpais suite à un léger effort de ce songe dans lequel je m’étais plongée. Il me fallut une bonne seconde pour remettre ses mots en place et saisir enfin le sens de ses paroles. Cet instant d’absence n’avait pas dû lui échapper, et mes joues rosirent légèrement. Ce n’était pas le meilleur moment pour s’exiler dans son monde. Heureusement pour moi, la pénombre de la pièce jouait en ma faveur.

    « Excuse-moi… »


    La vérité, c’est qu’il m’avait manqué, assurément. Le voir au loin, sans pouvoir l’approcher ou lui adresser un mot, capturer au passage l’un de ses regards accusateurs, avait fait peser sur moi, cette semaine, un sentiment pénible. Je savais que je n’avais à m’en prendre qu’à moi-même, et pourtant, malgré la difficulté de cette tâche, je ne regrettais rien. Cela m’était apparu comme une étape nécessaire, pour faire le point sur moi-même, régler ce qui avait besoin d’être réglé, redonner leur place aux choses qui avaient débordé. Mon acte était malgré tout passé pour une décision d’un égoïsme sans borne. Je m’en moquais un peu. Certes, je me moquais de tout. Cela ne m’apparaissait pas comme une tare ; j’avais trop de fois pu m’apercevoir qu’à trop renaître dans le regard des autres, c’était une part de nous-mêmes que nous sacrifiions, pour ne rien recevoir en retour. Nous avions tous nos raisons. Nous étions parfois les seuls à comprendre où nous avions fauté, tout comme nous pouvions prendre les meilleures décisions qui soient tout en étant pointés du doigt. Les effets n’étaient pas immédiats, on vous criblait de pierres, puis on vous encensait. Je ne parle pas là nécessairement du choix qui avait été fait, mais seulement de l’Histoire, puisque les bénéfices ne pouvaient être jugés que par l’ensemble des protagonistes ; l’analyse n’avait pas encore été entamée.

    « Je sais. Tu n’as pas à me remercier. C’était la moindre des choses. »


    Je souriais à nouveau, ma voix se voulant rassurante. Nos moments n’avaient pas tous été sombres, et je n’avais pour ma part jamais oublié que je pouvais compter sur lui, à partir du moment où cela s’était imposé comme une évidence… quelques semaines auparavant. Pour lui qui m’avait reproché mon manque de confiance, sa rapidité de jugement – bien qu’ils s’envolent presque aussitôt, et son impulsivité m’avaient effrayé. Mais il y avait encore du chemin à faire, et il n’était pas dit que celui-ci soit sans obstacle. Trois mois nous avaient peut-être suffits pour éprouver de l’attachement et nous explorer en surface, mais la connaissance de l’autre ne pouvait se limiter là. Après, si nous y arrivions, tout serait plus aisé. Si nous n’y arrivions pas… Je dus réprimer la pointe de panique qui venait me piquer en cet instant, et cherchais alors les mots suivants pour mieux la faire taire.

    « Je supporte uniquement les winners de toute manière… »


    Je m’amusais à gonfler seule mon ego, réveillant ma malice qui s’était fait la malle ces dernières minutes. Décidément, elle ne savait pas rester sage. Ma main droite glissa sur la table alors que je prenais place sur la banquette, la gauche déposant mon verre face à moi, puis le reprenant. Je l’élevais, bien décidée à célébrer cet instant, bien que je déteste avoir à porter des toasts.

    « Alors à ta victoire, et au retour à la réalité, parce que ça fait autant de bien... Ou presque. »


    Ces mots sonnaient étrangement, aussi bien dans mon esprit qu’une fois sortis de ma bouche. Les discours, se fussent-ils résumés à une phrase, n’étaient vraiment pas mon fort. Je grimaçais et laisser les deux verres tinter à l’unisson.

    « J’ai pu apercevoir ta fille, elle est adorable. »


    A vrai dire, j’étais restée un moment bloquée sur cette image, durant la coupure pub. Celle d’Evan serrant contre lui ce petit bout de vie. Il fallait admettre que tous les enfants m’émerveillaient généralement, mais ce genre de projection demeurait un vrai régal.
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Evan Wright
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MessageSujet: Re: le silence, ça se brise. [ 16/07 · 01h12 ] le silence, ça se brise. [ 16/07 · 01h12 ] EmptyLun 19 Juil - 18:12

Peut être qu'elle ne s'attendait pas à un tel accueil de ma part, néanmoins elle était venu d'elle même, puis un règlement de compte devant tous ces inconnus très peu pour moi. Pourtant durant toute la semaine, j'avais imaginé cette confrontation une bonne dizaine de fois, répétant chaque mots de sortes à ne pas lui laisser l'occasion de contrer. Cependant j'étais loin de m'imaginer que j'allais remporter l'émission et que cette soirée se déroulerait ici et en mon honneur et que j'allais forcément croiser Aurane à un moment donné. La colère qui avait pris le dessus la semaine dernière créant l'état de larve dans lequel je m'étais trouvé avait faussé mon aptitude à essayer de comprendre les choses. M'enfermant dans une logique qui condamnait les choix d'Aurane sans chercher à aller plus loin et pensant uniquement à moi et à mon bien être personnel. Une semaine ce n'était pas si insurmontable en y réfléchissant bien, même si bien sûr cohabiter dans un si petit lieu avec une personne dont j'étais très proche sans pouvoir l'approcher était dur mais certainement pas seulement pour moi. Même si elle avait fait ce choix seule et que finalement elle ne pouvait s'en prendre qu'à elle si elle restait comme je l'avais ressentie le manque. Néanmoins cet éloignement m'avait démontré à quel point je tenais à elle et qu'il était difficile d'être éloigné, ce qui ne présageait rien de bon pour les semaines à venir.

Alors que notre étreinte venait de se terminer et que je la remerciais tout juste à l'instant, Aurane semblait ailleurs, perdu dans ses pensées. J'arquais un sourcil relativement étonné de l'avoir perdu en plein milieu de la conversation. Elle s'excusa au moment même où je terminais ma phrase, je me contentais de lui sourire, lui montrant que ce n'était pas un problème. J'étais bien placé pour savoir que les absences arrivaient fréquemment et sans qu'on ne s'y attendent réellement. « Je pensais que ce serait plus Ernest qui s'en serait chargé ... Surtout avec les récents événements. » Je baissais les yeux un instant m'interrompant et pensant à disputes incessantes des dernières semaines et de la soirée des dilemmes. Malgré cela, nous avions passé de très bon moments et sa démarche me toucha d'autant plus par conséquent. « Il y a néanmoins quelque chose que je voudrais éclaircir ... » Je marquais une pause délibérément me montrant même mystérieux à souhait avant de poursuivre. « Je suis un ami fidèle, présent et adorable et ... et quoi ? Tu peux le dire maintenant que personne dans les parages n'est susceptible de te taper sur les doigts. Parce que je suis curieux de savoir ce que tu avais en tête. » Je remontais les manches de ma chemise jusqu'au coude, la chaleur commençait à être insupportable, puis je croisais mes bras sur mon torse avant de la regarder à nouveau, les yeux pleins de malice toujours le sourire coincé sur les lèvres.

Ce fut ensuite à son tour de répondre avec malice affirmant qu'elle ne supportait de toute façon que les winners, je riais aux éclats avant de reprendre mon sérieux, ou tenter de le reprendre. « Je vois, j'ai bien fait de gagner finalement ... J'imagine que dans le cas contraire, tu tournerais autour du gagnant en ce moment même ... » Je fis ensuite la moue faussement vexée vis à vis des ses allusions à mon égard. Je l'imitais ensuite, retrouvant ma place d'avant son arrivée, où mon verre à peine entamé gisait sur la table. Elle élevait ensuite le sien, visiblement décidé à faire un petit discours. « A ma victoire ET à nous, notre amitié naissante et voir plus si affinité ... » avais-je prononcé avec mon traditionnel regard pervers assorti d'un sourire. Nos verres se rencontrèrent puis elle grimaçais, c'est vrai que le retour à la réalité était autant bénéfique que perturbant. « Ou presque tu as raison ... Je sens que mon appartement va me sembler très très vide, et puis j'aimais bien me réveiller aux côtés d'une jolie blonde ... » Même si c'était une autre qui m'intéressait d'avantage, mais bien sûr cette partie, je m'abstenais de la prononcer à voix haute.

Elle changea immédiatement de sujet passant à Loann, qu'elle avait pu apercevoir certainement lors de la coupure pub lorsque je suis allé la serrer dans mes bras. La voir tout le temps du prime sans pouvoir l'approcher paraissait plus insupportable que nos trois mois de séparation. Ce petit moment de tendresse m'avait revigoré, j'avais pris une dose de bonheur, elle m'avait terriblement manqué, j'ignore encore comment j'avais réussi à tenir le coup aussi longtemps sans l'avoir près de moi. Je savais que je devais profiter un maximum sachant pertinemment que je serais occupé après le prime et que je ne pouvais pleinement profiter d'elle seulement le lendemain. « C'est parce qu'elle ressemble beaucoup à son père ... » Je souriais à nouveau, puis plongea mes lèvres dans mon verre, un délicieux cocktail que je pouvais boire en toute quiétude tant l'alcool y était léger.
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Aurane Pau
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MessageSujet: Re: le silence, ça se brise. [ 16/07 · 01h12 ] le silence, ça se brise. [ 16/07 · 01h12 ] EmptyJeu 22 Juil - 2:01

    Pour le moment, tout se passait pour le mieux. Aucune allusion n’avait été faite à la décision prise la semaine passée, et il me semblait que c’était là le mieux à faire. Il faudrait sûrement en parler, plus tard, et je ferais alors face à l’opinion qu’il avait sur le sujet sans fuir ou contourner celui-ci. Au vu de sa réaction, ce serait une étape primordiale. Le voir dans un tel état avait ajouté au manque, et la culpabilité, il me l’avait faite ressentir jusqu’au bout, me laissant me morfondre à mon tour sur une décision qui m’avait paru juste. J’avais tremblé à l’idée que cela ait pu signer la fin de notre amitié. La terreur m’avait lié dès le premier pas que j’avais fait dans sa direction. Mais cette nuit était une soirée de réjouissance, et il aurait été désolant qu’elle soit ternie par nos règlements de compte. Paradoxalement, je ne me voyais pas rester à l’écart, fêter sa victoire sans pouvoir être confrontée à son bénéficiaire. La situation était devenue plus que complexe. Les solutions, elles, n’avaient cessé de se faire plus troubles encore.

    Pourtant, les reproches devaient bientôt tomber. Sans pouvoir y faire quoique ce soit, j’étais restée figée sur place, laissant la douleur s’engouffrer rapidement, ma susceptibilité venant prendre le dessus. Je demeurais, durant les premières secondes, plongée dans une incompréhension des plus totales, mon cœur battant bien trop vite pour que mes pensées s’agitent aussi rapidement dans mon esprit. Les traits de mon visage semblaient anesthésiés, figés en cette même expression de stupeur qui était venue se fixer là dès que les mots étaient tombés. J’étais avec peine parvenue à froncer les sourcils, et à remuer les lèvres afin d’articuler une réponse.

    « Ne dis pas de bêtises… »

    Ma voix ne couvrait pas totalement la musique, trop faible que j’avais été pour hausser celle-ci, et je me demandais un instant s’il avait bien entendu. Cependant, je ne voulais pas m’éterniser sur le sujet, et il avait déjà enchaîné, avec mon message et ce que j’y avais tu. Je mis un moment à me saisir de la perche qu’il me tendait, trop obnubilée encore malgré ses efforts – quoiqu’il avait sûrement, même involontairement, cherché à me blesser – par ce qui avait été précédemment prononcé. Quand je me secouais enfin, déterminée à reprendre du poil de la bête et à ne pas me laisser atteindre par un coup bas que la rancœur me permettait de comprendre – j’étais la première à agir de cette manière lorsqu’une plaie était ouverte – un sourire amusé vint s’emparer de mes lèvres et rehausser mes fossettes. N'avait-il réellement aucune idée de ce que cela pouvait être, ou cherchait-il simplement à hisser ces mots de ma bouche ? Je me penchais légèrement en avant, la malice au fond du regard, suffisamment proche pour n'être entendue que de lui. Les rumeurs, quoiqu'on en dise, ne tournaient pas vite qu'au sein de la maison.

    « Que t'étais pas un mauvais amant. »

    Reprenant alors ma place, ma taquinerie recouvrant le sentiment m'ayant habité un instant plus tôt, je prêtais l'oreille à ce qui suivait. Le jeu entamé ne s'annonçait pas prêt encore à prendre fin, ce qui ne pouvait que m'arranger. Quoique j'avais dû oublier que ce genre de jeu n'était jamais anodin, et que tout pouvait facilement se compliquer. A croire que je ne retiendrai jamais la leçon, ou que j'éprouvais un plaisir malsain à m'approcher si près du bord.

    « Voilà, t'as tout compris. » avais-je répondu tandis qu'il parlait de gagnants et de victoire, faisant mine de cautionner ses propos.

    Nous avions alors pris place. Un sourire, empreint d'amusement encore une fois, fût ma seule réponse à celle qu'il avait faite au toast porté en son honneur. Quelque part, cette idée d'amitié naissante était rassurante. Evan fit ensuite part de ses craintes au sujet d'un éveil seul. Personne ne pouvait ignorer qu'il avait dormi au côté de la sulfureuse Abygaël tout au long de l'aventure. Ne sachant trop comment réagir face à cela, je me contentais de hausser les sourcils, ne me départant pas de mon sourire. Mon verre se porta à mes lèvres, et quand je le reposais, un rire était tiré du fond de ma gorge. L'américain venait de faire une bien belle comparaison entre lui et sa fille.

    « C'est sûrement cela... »
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MessageSujet: Re: le silence, ça se brise. [ 16/07 · 01h12 ] le silence, ça se brise. [ 16/07 · 01h12 ] EmptyMer 4 Aoû - 14:31

J'aimais à penser que les choses allaient toujours se dérouler comme je l'avais prévu, sans aucuns obstacle sur mon chemin. Pourtant, la vie était loin d'être ainsi, j'étais parfois trop idéaliste, trop sûr de moi également mais lorsque les événements impliquaient d'autres personnes quoi qu'il arrive on ne pouvait rien contrôler et les choses dérapaient obligatoirement. Cette soirée avait beau se dérouler pour le mieux, il était presque inévitable que ça dérape à un moment donné. D'ailleurs j'avais à peine terminé ma phrase concernant Ernest et le discours qu'elle se figea, j'arquais les sourcils. Je n'avais pas l'impression d'avoir été grossier, et n'avais non plus tenté de la blesser au contraire, j'essayais plutôt d'apaiser les choses mais apparemment mes efforts avaient été vains. « J'ai dit quelques chose de mal ? » Elle ajouta quelques chose pourtant la musique et le brouhaha générale avait couvert ses paroles si bien que je n'avais pu entendre uniquement le mot " bêtises ". Je ne cherchais néanmoins pas à entrer dans les détails préférant remettre cette conversation à plus tard.

Elle retrouva son sourire malicieux au bout de quelques secondes pour mon plus grand plaisir puis se pencha vers moi ajoutant que je n'étais pas un mauvais amant. Mon rire venait de retentir, en effet ce n'était peut être pas utile de le dire à voix haute. D'ailleurs alors qu'elle retrouva sa place initiale, j'entre-aperçu Charlie non loin de là, il nous fixait, son regard en disait long tant il était rempli de haine à mon égard. Je décidais de ne pas m'éterniser sur le petit-ami de la demoiselle qui se trouvait face à moi reportant toute mon attention sur elle. « Finalement tu as bien fait de taire ce détail, je préférerais éviter qu'une horde d'admiratrice en chaleur attende en bas de chez moi. » Je marquais une légère pause ne quittant pas Aurane des yeux, mon sourire malicieux repris son éternelle place sur mon visage. « J'ai une idée bien précise du genre de femme que j'aimerais retrouver en bas de chez moi ... Ou plutôt chez moi pour être plus précis. »

Le jeu n'était pas prêt de s'arrêter, et c'est ce que j'aimais le plus dans notre relation. Il avait repris ce soir, en dépit de ce qui avait pu se passer précédemment. Rien n'était innocent dans l'histoire et nous ne l'ignorions pas et c'est peut être ce qui me donnait l'envie de jouer encore et encore quitte à me brûler les ailes encore une fois. Pourtant il ne pouvait en être autrement, c'était là tout l'attrait du jeu. Alors qu'elle faisait mine de cautionner mes précédent propos, un petit rire s'échappait d'entre mes lèvres. « Pas très convainquant tout ça, tu sais que ma victoire s'est jouée à une voix prêt et que Lou a failli se trouver à ma place ... » Je n'étais pas dupe et me contentait d'ajouter. « Tout me porte à croire que je suis un petit privilégié, n'essaye pas de le nier. » Je paradais tel un paon fier de mon statut comme j'avais à le faire lorsque la situation tournait à mon avantage en sa compagnie même si bien entendu, tout ceci faisait parti du jeu.

Le sujet du réveil et de ma future solitude fut vite éclipsé, après tout il me serait assez aisé de remplacer Abygael dans mon lit si j'en avais l'envie. Un rire s'échappa d'entre ses lèvres alors que j'avais à peine terminé ma phrase. Mon sourire n'avait pas quitté sa place depuis le début de notre conversation et s'accentuait davantage encore. « Tu devrais la rencontrer pour t'en rendre compte par toi même ... En plus de ça, je suis sûre que tu ne pourras que l'apprécier, c'est un ange ... Comme son père ... »

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MessageSujet: Re: le silence, ça se brise. [ 16/07 · 01h12 ] le silence, ça se brise. [ 16/07 · 01h12 ] Empty

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